Exposé complet sur les politiques de développement (cas du Burkina) – AK
2000 CFA
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PLAN DE TRAVAIL
INTRODUCTION
I-LES POLITIQUES LIBERALES ET NEOLIBERALES
II-LES POLITIQUES SOCIALISTES
III-LES POLITIQUES SECTORIELLES
1-L’agriculture
2-L’industrie
V-LES POLITIQUES DE LUTTES CONTRE LA PAUVRETE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
Avec la révolution qui marque l’avènement d’un processus continu d’accroissement de l’activité économique, l’intérêt de certains penseurs s’est porté sur l’étude des concepts de développement. Naquit dans ce sens des politiques de développement qui se veut économique, en vue d’améliorer les conditions socio-économiques des pays du monde. Néanmoins les politiques de développement s’investissent dans le même champs d’investigation afin de résoudre le chômage, la pauvreté et surtout dans le but de relancer l’économie mondiale. Nul sans doute, c’est dans ce contexte que nous avons dans notre champ de réflexion d’étudier les différentes politiques de développement. Quelles sont ces politiques ? quelles sont leurs caractéristiques ? quelles politiques mettre en place pour lutter efficacement contre la pauvreté ?
Pour mener à bien notre réflexion, nous donnerons des réponses à cette thématique.
I-LES POLITIQUES LIBERALES ET NEOLIBERALES
Historiquement, le libéralisme est une doctrine politique, apparue au XIXe siècle, qui réclamait la liberté politique, économique, etc., dans l’esprit des principes de 1789.John Lock qui a fait de l’individu et de ses droits inaliénable (liberté, propriété) le centre et l’origine des relations sociales, en fut l’un des précurseurs.
En matière économique, le libéralisme s’applique à la sphère économique. Cette école de pensée est associée au siècle des lumières et estime que les liberté économiques (libre –échange, liberté d’entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.) sont nécessaires au bon fonctionnement de l’économie et surtout que l’intervention de l’Etat doit y être aussi limitée que possible. Le libéralisme économique a connu deux phases .Pour les libéraux classiques(John Lock, Anne Robert ,Jacques Turgot ,Adam Smith, etc.),cette doctrine est l’application au domaine économique des principes du libéralisme que sont :la liberté, la responsabilité, la propriété ,etc. .Ils contestent à la fois la légitimité et l’efficacité de l’action étendue de l’état ,et selon les doctrines demande la limitation plus ou moins grande voire totale de ses actions dans le champ de l’économie .Ils prétendent que le pouvoir publique n’a ni la légitimité ,ni l’information nécessaire pour prétendre savoir mieux que les consommateurs ce qu’ils peuvent ou doivent consommer ou pour prétendre savoir mieux que les producteurs ce qu’ils peuvent ou doivent produire.
Pour les autres, le libéralisme économique relève d’un raisonnement de nature économique qui repose sur le plus souvent sur la théorie de l’équilibre général et qui est souvent appelé « libéralisme néoclassique ».Il conteste l’efficacité des actions de l’état .De ce fait le principe fondamental du libéralisme économique est qu’il existe un ordre naturel qui tend à conduire le système économique vers l’équilibre .La loi de l’offre et de la demande, par exemple, conduit l’équilibre entre la production et la consommation sous réserve de liberté des marchés et de libre concurrence, seules censées garantir l’ajustement optimum des ressources disponible(offre) a la demande .S’ils peuvent agir librement ,l’homme en tant que premier agent économique peut atteindre cet ordre naturel. Par conséquent il s’oppose au contrôle par l’Etat des moyens de production et l’intervention de celui-ci dans l’économie (opposé au étatisme, dirigisme, socialisme, communisme)
Le terme de néolibéralisme désigne un ensemble d’analyse économique ou supposées telles qui partagent un socle : .la signification du mot « néolibéralisme » a beaucoup varié au cours du temps. En effet, « néo » signifiant nouveau, il est alors compréhensible pour un contemporain de qualifier de « nouveau » l’émergence d’une nouvelle pensée libérale. L’objectif des politiques néolibérales est de créer un environnement propice à l’afflux des mouvements de capitaux, source d’épargne disponible pour l’investissement .Les facteurs susceptibles de créer un tel environnement sont présentés comme suit :réduction du poids de l’Etat pour faire baisser les impôts ,contrôle strict de l’évolution de la masse monétaire pour prévenir les anticipations inflationnistes, la privatisation des monopoles publics pour asseoir des structures de droits de propriétés capitalistes sur les marchés rendus concurrentiels ,l’abaissement du cout du travail pour réduire le chômage structurel.
II-LES POLITIQUES SOCIALISTES
Historiquement, le Socialisme, comme doctrine et idéologie s’est développé au cours de la moitié du XIXe siècle. Dès ce moment, le terme « socialisme » se veut une opposition au libéralisme axé sur les libertés individuelles et en particulier celles liées à la propriété ; on oppose alors le social à l’individu. Les premiers socialistes furent pierre joseph Proudhon, Saint-Simon et Charles Fourier qui stipule le contrôle de l’Etat sur tout et où il est souverain (c’est le parti unique). Le socialisme dans la tradition marxiste constitue une phase transitoire vers le communisme. Dans le socialisme, la propriété publique est assumée par l’Etat.
L’économie socialiste se caractérise fondamentalement par la propriété collective des moyens de production, ce qui peut designer aussi bien les coopératives autonomes que la propriété publique ; ce qui implique un autre mode de production. L’orsque les marchés sont utilisés pour allouer les intrants et les biens entre les unités économiques, la désignation économie socialiste est utilisé. Lorsque la planification est utilisé le système économique est désigné comme une économie socialiste planifié. Les courants socialistes opposées à l’économie de marché se basent sur un calcul de la production ou une mesure directe du temps de travail. Par conséquent une économie socialiste est un système de production ou les biens et services sont produits directement pour l’utilisation, contrairement à un système économique capitaliste ou les biens et services sont produits pour générer des profits.
III-LES POLITIQUES SECTORIELLES
Dans un sens bien précis, nous ne serons a même de parcourir toutes les politiques sectorielles dans ce contexte précis. Néanmoins nous dirons que chaque pays s’adapte à ses conditions naturelles ou à son contexte socio-économique. Pour mieux se situer et ne pas faire du roman, nous prendrons le cas précis de notre terroir, le Burkina Faso.
1-L’agriculture
L’agriculture est la principale activité économique du Burkina Faso Elle occupe 70%de la population burkinabè. Au vue de l’employabilité et de la rentabilité de ce secteur. Des politiques nationales ainsi que régionales ont été adoptées
- Des politiques régionales de développement agricole
Dans le cadre de l’accroissement de l’alimentation, des politiques régionales ont été consentis .le Burkina Faso est membre de L’UEMOA(Union économique et monétaire ouest africaine),qui a adopter une politique commune en 2001,visant à relever les défis qui se posent un meilleur rendement et pour un développement socio-économique de la population.il est aussi membre de la CEDEAO(communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest)qui a adopter en 2005,une politique agricole régionales appelé l’ECO–WAP/PADDA(traduction régionales du programme détaillé de développement de l’agriculture africaine.il vise à construire un marché régional performant en s’appuyant sur les exploitations familiales et de la promotion des entreprises agricoles grâce à l’implication du secteur privé il repose sur la coordination de programme nationaux d’investissement agricole(PNIA) développé au niveau des pays ,d’un programme régional d’investissements agricoles au niveau communautaire(PRIA).
Ainsi il faut dire que le Burkina Faso est un pays réputé investir de manière importante dans son agriculture et respecter l’engagement des chefs d’états africains à dépenser au moins 10% de leur budget en faveur du secteur agricole. Le budget alloué à l’agriculture est passé de 170 à 280milliard de francs CFA.
- Des politiques Nationales de Développement agricole
Nous ne saurons parcourir toutes les politiques de développement agricoles, mais notons que plusieurs politiques ont vu le jour, concourant toujours dans les mêmes objectifs. Néanmoins celui de l’actualité retiendra notre attention. En 2016, le gouvernement a adopté le PNDES (programme national de développement économique et social) comme nouveau référentiel national de développement économique et social. Ce plan d’action intervient dans plusieurs secteurs de développement économique et social. Ainsi le PNDES vise à aménager des « pôles de croissance et de compétitivité » avec son objectif d’accroitre les investissements dans les secteurs ciblés. Cinq pôles sont prévus :il s’agit de trois agropoles (d’abord bagré, et plus récemment, Sanendeni et Sourou). Bref, le projet pilote de Bagré, BAGREPOLE, qui a été lancé en 2012, devait servir de modèle fonctionnel aux autres pôles ; il a pour but de structurer des chaines de valeur sur des produits comme le riz, le maïs, la canne à sucre. Il consiste en un vaste aménagement hydroagricole dont un quart des terres destiné à l’agriculture familiale et le reste a des investisseurs privés. L’idée est de développer la production grâce à des partenariats publics-privés et de favoriser la création d’emplois sur les chaines de valeur agricoles (30000 emplois escomptés).
2-L’industrie
Le PNDES adopté par le Burkina Faso, le 20juillet 2016 par son excellence Roch March Christian Kabore à l’horizon 2020, ambitionne de transformer l’économie burkinabè. La transformation structurelle de l’économie nécessite un développement du tissu industriel qui est lui-même indispensable à la transformation des produits de base, à la création de la valeur ajoutée et d’emplois, à l’éradication de la pauvreté, à la stimulation du progrès et de l’innovation technologique. A cet effet, le Burkina Faso a mis en œuvre différentes politiques et stratégies qui ont créé les bases d’une industrie relevant du secteur dont les principaux résultats sont l’amélioration du climat des affaires et d’accroissement de la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière d’environ 5% en moyenne Toutefois, en dépit des progrès constatés, des insuffisances et des contraintes majeures demeurent au nombres desquelles on relève notamment le cout élevé des facteurs de production, la faible compétitivité des entreprises industrielles et le faible niveau de transformation des produits locaux ,etc. En vue de relever ces défis, la stratégie nationale d’industrialisation du Burkina Faso prévoit promouvoir la création, le développement et la consolidation d’une masse critique d’industries compétitives, durables créatrices de valeur ajoutée et…
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