Exposé complet de philosophie sur les concepts du Travail et des échanges – AK

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PLAN DE TRAVAIL

INTRODUCTION GENERALE

SECTION 1 : Le Travail

I-DEFINITION ET ORIGINE DU TERME « TRAVAIL »

II-L ’ENTENDEMENT DU TRAVAIL

a-Chez les Grecs

b-Chez les Romains

c-Chez les Chrétiens

 III-LES VALEURS CHRETIENNES

IV-LES CARACTERISTIQUES DU TRAVAIL

1-Le Travail comme une nécessité vitale

2-Le Travail comme une Malédiction

3-La spécificité du Travail Humain

4-Le Travail Comme Une Aliénation

5-Le Travail comme instrument de Libération

Section 2 : Les Echanges

I-Orientation

II-Définition Et Valeurs Des échanges

III-Les Objets d’échange

1-Les biens et services

2-Les idées

3-Les personnes

IV-Le caractère nécessité des échanges 

CONCLUSION GENERALE

 

INTRODUCTION GENERALE

 

Les notions de travail et d’échange ne prennent pas le même sens selon les époques .De l’Antiquité  à nos jours ,les modes de productions ne sont pas les mêmes .ce qui reste constant à travers l’histoire ,c’est le fait que le travail est un rapport à la nature soumis à des médiations .l’outil est la première médiation ,c’est l’instrument de travail .c’est le travail qui donne naissance à l’échange ,qui est la deuxième médiation au fondement des sociétés humaines .autrement dit le travail est le moyen de produire des biens qui pourront être consommés .Pour cela ces biens seront mis sur le marché ,échangés.

Pour mieux cerner le contenu de cette thématique, nous développerons la notion du travail d’une part et d’autre part la notion de l’échange.

 

SECTION 1 : LE TRAVAIL

I-DEFINITION ET ORIGINE DU TERME « TRAVAIL »

A l’origine le mot travail vient du latin « tripaluim » et signifie un instrument à trois pieds servant à immobiliser les animaux pour pouvoir les ferrer. Le mot évoque donc l’idée de peine, de souffrance, de douleur. C’est ce sens qui traverse d’autres mots, tels ; « travalleer » (ouvrier, bourreau) et « l’aboi » (peine et souffrance). Ainsi le travail se présente sous le signe de l’aliénation. L’Homme en effet, pour satisfaire ses besoin élémentaires (manger, loger, se vêtir) est obliger de lutter contre les forces hostiles de la nature. C’est pourquoi le travail répugnait aux grecs et aux romains.

II-L ’ENTENDEMENT DU TRAVAIL

  1. a) Chez les Grecs

Le travail était expression de la misère et ne pouvait rendre compte de la noblesse de l’homme. Selon Platon, par exemple c’est aux esclaves (les habitants de la caverne) qu’il faut confier le travail appliqué au monde de la matière tandis que le sage se livrera à la contemplation dans le monde des idées.

  1. b) Chez les Romains

Le travail (negotuim :  absence de loisir) était opposé au loisir (negotuim). Le travail est négatif.

c)Chez les Chrétiens

Le travail est une punition due au péché originel. Dieu dit à Eve : « tu enfanteras en travail des enfants ». Et à Adam il dit : « tu mangeras à la sueur de ton front ». « En travail » signifie la douleur de l’enfantement ; « à la sueur de ton front » traduit la souffrance. Les deux idées montrent une connotation négative du travail. Mais bientôt il y’ aura renversement de situation et le travail lui-même sera intégré dans un système de valeurs.

En quoi consiste-t-il ?

III-LES VALEURS CHRETIENNES

Dans la perspective chrétienne, il y’ a également l’idée que le travail est possibilité de rachat. Dans ce sens le travail développe l’esprit et éloigne les vices. Le travail est un hommage au DIEU créateur. Selon le père chenu, il est une participation consciente à l’œuvre divine, le travail est une création continue. De plus, le travail va paraitre comme une libération. C’est ce que va révéler le sens philosophique.

IV-LES CARACTÉRISTIQUES DU TRAVAIL

1-Le Travail est comme une nécessité vitale

Au livre II de la république de Platon, la question du travail et plus précisément de la division du travail est déjà passée. Platon fait repasser la cité sur la division du travail ; sur la spécialisation des taches, conditions indispensable pour la satisfaction des besoins. Ce sont les besoins multiples chez l’homme qui l’incite à travailler. Le travail est une nécessité vitale, il est l’unique source de bien-être et notre vie en dépendit est la condition (Sine quanon) nécessaire et suffisante de l’existence sociale.

2-Le travail comme une Malédiction

L’étymologie latine du mot travail(tripalium) désigne un instrument de torture ,un supplice .Dans l’antiquité, le mépris du travail est une réalité ,il était réservé aux esclaves .H.Arandt dans la condition de l’homme moderne, écrit à ce propos : « les anciens faisaient le raisonnement inverse :ils jugeaient qu’il fallait avoir des esclaves à cause de la nature servile de toutes les occupations  qui pourvoyaient aux besoins de la vie .c’est même pour ces motifs que l’on défendait et justifiait l’institution de l’esclave ,ect.la dégradation de l’esclave était un coup du sort, un sort pire que la mort ».

Dans la tradition Judéo-Chrétienne, le travail est une malédiction de Dieu. Après le péché commis par Adam, Dieu lui manifesta sa colère et son indignation. Dans Genèse 3.19, il est écrit : « tu mangeras ton pain à la sueur de son front ».

3-La spécificité du travail humain

Le travail est une activité qui se passe entre l’homme et la nature. L’homme utilise ses forces physiques et spirituelle pour transformer la nature.il force la nature extérieure à répondre à ses besoins. Ce n’est pas le cas de l’animal qui, selon Engels, utilise seulement la nature et provoque en elle des modifications pour sa seule présence. Le travail est une activité consciente. Dans le capital ,Marx exprime cette idée : « Notre point de départ c’est le travail sous une formes qui appartient exclusivement à l’homme(…).ce qui distingue dès abord le plus mauvais architecte de l’abeille la plus experte, c’est qu’il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche .Le résultat auquel le travail aboutit ,préexiste idéalement dans l’imagination du travail ».Par le travail ,l’homme marque sa présence dans la nature ,dans le monde : « le sens humain du travail ,c’est d’abord son pouvoir d’humaniser l’univers ».Il est aussi évident que le travail humanise le travailleur lui-même. Emmanuel Mounier, le traduit si bien : « tout travail, travaille à faire un homme en même temps qu’une chose ».

Le travail est le but même de la vie, être utile à soi-même et aux autres. Marx Wever, dans l’éthique protestant et l’esprit du capitalisme pour, reprendre Saint Paul confirme : « si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus ».

4-Le travail comme une aliénation

              Chez Marx, l’aliénation s’applique à l’analyse du travail salarié. Elle est à la fois économique et sociale. Dans les manuscrites de 1844, elle est à la façon intéressante. L’aliénation de l’ouvrier dans les systèmes capitalistes du travail pour lui, deux classes sont en hostilité, deux hommes se dressent l’un en face de l’autre : Le prolétaire(ouvrier) et le..

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