Exposé complet sur Batoulala de Réné Maran

3000 CFA

INTRODUCTION

  • BIOGRAPHIE ET BIBKIOGRAPHIE DEL’AUTEUR
  • Biographie

2- Bibliographie

II-ETUDE DE L’ŒUVRE

1-Résumé général

2-Résumé par chapitre :

III-ETUDE DES PERSONNAGES DU ROMAN DE RENE MARAN <<Batouala>>.

III-ETUDE THEMATIQUE

  1. Culture et conflit

2-La colonisation

3-Amour

IV-PORTEE DE L’ŒUVRE

LA CONCLUSION

Sources :

 

INTRODUCTION

Le titre du roman << Batouala>>, est lui-même un symbole et tout un programme. Le projet de René Maran, d’élaborer une littérature militante et culturellement ancrée dans l’idéologie de la pensée nègre, trouve sa pleine expression dans l’espace de ce roman. Lorsque la force des hommes et leur courage résonne à l’aube ou le soir sous le rythme sonore des griots chantant la gloire des hommes qui attire les ardeurs et transforme la peur en force mystique intransigeante. Cette transformation qualitative et vitale est avant tout le fait d’une violence, mais une violence généreuse. Par transposition, le roman de René Maran, expression d’une révolte de l’intellectuel, postule la réconciliation des hommes dans l’égalité, dans l’amour mais surtout dans la responsabilité de l’homme blanc face à la destruction de la race noire.

Toutefois, contrairement à la littérature occidentale (récit des voyageurs) dont le trame essentielle tourne autour des thèmes de pardon, de responsabilité, d’évangélisation avec des personnages blancs. La préoccupation de René Maran s’oriente dans la perspective d’une dénonciation, d’une révolte. Il s’agit pour le romancier de faire le procès d’une histoire marquée par le racisme et par la domination coloniale. En d’autre terme, comme l’a noté Césaire dans << la tragédie du roi Christophe >>, il s’agit de faire remonté les nègres de l’abime noie de l’histoire à la surface de la terre. Il s’agit de passer à la verticalité (schéma de domination) à l’horizontalité (schéma d’égalité).

En outre, René Maran c’est lorsque les hommes sont égaux qu’ils peuvent se réconcilier dans les perspectives optimiste d’un bonheur collectif. Mais avant tout, le roman de René Maran explore exalte une certaine image de l’Afrique pour réaffirmer la beauté d’une culture, d’une race. Il s’agit à un mot d’exalter l’orgueil nègre. Roman de la repentance, l’accent de mélancolie et de regret qui se dégage des lignes de René Maran ne se justifient que par rapport à l’amour tyrannique du romancier pour l’Afrique.

 

  • BIOGRAPHIE ET BIBKIOGRAPHIE DEL’AUTEUR
  • Biographie

René Maran est né le 5 novembre 1887 sur le bateau qui mène ses parents guyanais à la Martinique (préciser la source). Sa naissance est déclarée à Fort-de-France le 22 novembre 18871. Ses parents, partis au Gabon (où son père, Léon Herménégilde Maran, occupait un poste administratif colonial), le mettent en pension, dès l’âge de sept ans, au lycée de Talence puis au lycée Michel de Montaigne de Bordeaux. Il y rencontre Félix Éboué.

René Maran débute en littérature en 1909 dans la revue lilloise de Léon Bocquet : Le Beffroi. Il quitte Bordeaux en 1910, après des études de droit, et devient administrateur d’outre-mer en Oubangui-Chari en 1912. Il écrit des poèmes, puis son roman Batouala – Véritable roman nègre – qui décrit le rite initiatique de la Gan’za, cérémonie de circoncision et d’excision –, encouragé en cela par son ami Philéas Lebesgue qu’il vient rencontrer à Beauvais dès 1915. Dans la préface de ce roman (et la préface seule), René Maran dénonce certains aspects de la colonisation, ce qui entraîne des controverses et lui vaut des inimitiés. Pour ce roman, il obtient le prix Goncourt en 1921.

Il met fin à sa carrière coloniale quelques années plus tard et continue celles d’écrivain et de journaliste littéraire et de radio à Paris où il résidera dorénavant. Durant la Seconde Guerre mondiale, il n’est pas inquiété par les autorités occupantes. Dans son œuvre romanesque inspirée par l’Afrique, il lui arrive de montrer les rapports parfois difficiles entre Noirs et Blancs. Il est aussi un excellent écrivain animalier et dénonce la cruauté des hommes envers les animaux. Très attaché à la France, Français patriote en dépit de certains griefs qu’il exprime dans sa très belle correspondance avec Philéas Lebesgue, il écrit des biographies qui retracent la vie de « grands Français », notamment de ceux qui ont découvert les terres du futur Empire français. Dans sa correspondance, il cite souvent les trois plus grands amis qu’il admire : Félix Éboué, Philéas Lebesgue et Manoel Gahisto.

Dans les années 1930, René Maran fréquente le salon littéraire de Paulette Nardal où il rencontre Léopold Senghor, Aimé Césaire, Jean Price Mars. René Maran exprime des réserves sur le mouvement naissant de la négritude dont il dénonce les dangers :

« Considéré par les Noirs comme un précurseur de la négritude, il avouait qu’il la comprenait mal et avait tendance à y voir un racisme plus qu’une nouvelle forme d’humanisme. Il se voulait, par-dessus tout et avec obstination « un homme pareil aux autres.»

Il est enterré à Paris, au cimetière du Montparnasse (11e division).

2- Bibliographie

1912 : La Vie intérieure, poèmes 1909-1912, Paris, Ed. Du Beffroi, 157 p.

1921 : Batouala – Véritable roman nègre, prix Goncourt, Paris, éd. Albin Michel, 169 p. (notice BnF no FRBNF30875366)7

1922 : Le Visage calme, Paris,….

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