Exposé complet sur les crises dans les relations internationales de 1931 à 1939

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PLAN

INTRODUCTION

  • LES CRISES DE 1931 A 1939
  • Crises de la Manchourie
  • Crise Ethiopienne
  • LES CRISES DE 1937 A 1939
  • L’anschluss
  • La crise des sudètes
  • La guerre d’Espagne
  • AGRESSION DE LA POLOGNE

CONCLUSION

 

INTRODUCTION

La France, puissance victorieuse est le pays le plus touché par la guerre 1914-18. Elle en sort dévastée, appauvrie, endettée. Il faut reconstruire le pays et retrouver la prospérité perdue. Dans les années 1930, la France doit faire face à la crise économique. La période de l’entre deux guerres voit l’alternance au pouvoir des partis de droite et de gauche. Ainsi, entre 1931 et 1939, les régimes ultra-nationalistes sont de plus en plus nombreux et ce que l’on appelle « fascisme » se transforme, en quelque sorte, en un nouveau mot d’ordre.

  • LES CRISES DE 1931 A 1939
  • Crises de la Manchourie

L’invasion japonaise de la Mandchourie commence le 19 septembre 1931, lorsque la Mandchourie est envahie par l’Armée japonaise du Guandong de l’Empire du Japon, immédiatement après l’incident de Moukden. Les Japonais y forment, le 18 février 1932, un État fantoche, appelé Mandchoukouo, qui leur est entièrement assujetti et qui perdure jusqu’en août 1945, date de l’invasion soviétique de la Mandchourie.

Immédiatement après l’explosion à l’origine de l’incident de Moukden, les Japonais cernèrent la garnison chinoise toute proche et attaquèrent les troupes qui y étaient cantonnées, sous prétexte que toute propriété du Japon devaient être protégée des assauts des troupes chinoises. Cinq cents soldats japonais s’en prirent donc à une garnison chinoise forte de quelque sept mille soldats à Beidaying. Zhang Xueliang, avec l’approbation implicite du gouvernement de Tchang Kaï-chek, avait déjà prévenu ses hommes de ne prendre part à aucun combat et de mettre les armes hors de portée des Japonais dans l’éventualité d’une invasion. Du coup, les Japonais ne rencontrèrent aucune résistance à Beidaying, et procédèrent le 19 septembre à l’occupation complète de la garnison et des villes principales de Moukden (Shenyang en chinois), Changchun (Tchang-Tchouen en français de l’époque), Antung (aujourd’hui Dandong), et des environs directs. Lorsque des combats eurent lieu, ce fut en général dû à des malentendus entre le gouvernement central chinois et ses troupes, qui étaient supposées avoir reçu l’ordre de ne pas résister. En quelques jours, les trois provinces du Heilongjiang, du Jilin et du Liaoning (où se situait Moukden) furent prises par les Japonais.

  • Crise Ethiopienne

La seconde guerre italo-éthiopienne ou campagne d’Abyssinie est un conflit opposant l’Italie fasciste de Benito Mussolini à l’Empire d’Éthiopie de Haïlé Sélassié Ier du 3 octobre 1935 au 9 mai 1936. Elle constitue la seconde tentative de l’Italie de s’emparer du pays après la victoire éthiopienne d’Adoua de 1896 lors de la première tentative italienne, victoire non seulement militaire mais aussi politique et diplomatique puisqu’elle avait garanti à cet État africain son indépendance et sa reconnaissance internationale. L’Éthiopie et l’Italie appartiennent à la Société des Nations, qui selon sa charte a pour mission d’assurer la prévention des guerres au travers du principe de sécurité collective.

Le déclenchement de cette guerre entraîne ainsi le retrait de l’Italie de la Société des Nations et son rapprochement avec l’Allemagne nazie. Parallèlement l’incapacité de la Société des Nations à empêcher l’invasion la discrédite sur le plan international, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Malgré la supériorité technologique et…

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