Exposé complet sur les résistances noires en Afrique – Cas de l’AOF

2000 CFA

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PLAN

 

INTRODUCTION

        I –        Les formes de résistance

1 – la résistance active

2 – la résistance passive

–      La résistance des peuples islamisés

1 –    L’empire toucouleur d’El Hadj Omar Tall (1797-1864)

2 – L’empire Wassoulou de Samory Touré

3 – La résistance de Babemba de Kénédougou

II- La résistance des peuples animistes

1 – Le Moogho

2 – Le royaume d’Abomey (Dahomey)

3 – La confédération Ashanti

III- Les causes de l’échec des résistances

1 – Manque d’unité

2 – Infériorité technique de l’armement

Conclusion

 

 

INTRODUCTION

 

L’Afrique Occidentale lors de la conquête coloniale avait de puissants royaumes traditionnels. C’est dans cette partie que les rivalités ont été vives. C’est aussi la zone de fortes résistances à la pénétration coloniale. Soucieux de perdre leurs valeurs culturelles, leurs trônes et leurs richesses, les chefs locaux vont opérer des résistances farouches dans plusieurs parties de ce territoire Ouest-Africain. Ces résistances ont été organisées par des royaumes animistes et des chefs musulmans qui assimilent la guerre contre les blancs à la guerre sainte. Malheureusement, ces résistances ont été vouées à l’échec.

Dans les lignes qui suivent, nous montrerons comment ces résistances se sont déroulées dans les différentes parties de ce territoire avant de nous pencher sur les causes de leur échec.

 

        I –        Les formes de résistance

 

1 – la résistance active

 

Plus la colonisation se développait en Afrique Noire, plus la résistance armée devenait difficile. Les européens confisquaient les armes et imposaient un contrôle toujours plus strict aux régions qu’ils contrôlaient. Quelques chefs guerriers entrèrent alors dans la clandestinité. Aidés de bandes armées, ils pillaient les colons, détruisaient leurs récoltes, attaquaient les administrateurs et les commerçants en déplacement. Ils étaient aidés dans leur lutte par les paysans. Par exemple, cette forme de résistance se manifeste lors de la prise de Ouagadougou.

 

2 –  la résistance passive

 

Les populations africaines recoururent souvent t à la résistance passive. Elles refusaient de payer les impôts, de participer au travail forcé, d’effectuer les cultures obligatoires ou de s’enrôler dans les armées coloniales. Elles inventaient mille et un stratagèmes pour échapper au colon. Certains groupes s’enfuyaient quand l’administrateur faisait sa tournée dans leur village, des populations sédentaires devenaient nomades, se cachant dans les montagnes et les forêts et changeant sans cesse d’implantation. D’autres groupes ne présentaient…

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