Exposé complet sur l’image de la femme dans le soleil des Indépendances d’Ahmadou Kourouma

3000 CFA

PLAN

INTRODUCTION

  • ETUDE DE L’AUTEUR ET DE L’ŒUVRE
  • L’auteur :
  • Biographie
  • Bibliographie
  • Etude de l’œuvre
  • Résumé de l’œuvre
  • Structure de l’œuvre

II- ETUDE DES PERSONNAGES

  1. Personnage principal
  2. Personnages secondaires

III-ETUDE THEMATIQUE DE L’ŒUVRE : l’image de la femme

IV-     STYLE DE L’AUTEUR

  1. Le registre de langue
  2. Les tonalités

V-      ESPACE ET TEMPS

  1. Espace
  2. Temps
  3. Portée de l’oeuvre

CONCLUSION

 

 

INTRODUCTION

 

L’image de la femme est un thème central dans de nombreuses œuvres littéraires, et le roman « Le Soleil des indépendances » d’Ahmadou Kourouma ne fait pas exception. À travers ce récit, l’auteur offre une exploration complexe et nuancée de la condition féminine en Afrique, mettant en lumière les défis auxquels les femmes sont confrontées dans une société patriarcale et marquée par les traditions. Le roman aborde des questions essentielles telles que la tension entre la religion traditionnelle et l’islam, les pratiques culturelles préjudiciables, et la lutte des femmes pour trouver leur place et réaliser leurs aspirations. Dans cette présentation, nous allons analyser l’image de la femme dans « Le Soleil des indépendances » en examinant comment le roman dépeint la complexité de la condition féminine en Afrique et sa portée sociale.

 

  • ETUDE DE L’AUTEUR ET DE L’ŒUVRE
  • L’auteur :
  • Biographie

Ahmadou Kourouma est né en côte d’Ivoire à Boundiali en 1927 dans une famille princière musulmane de l’ethnie malinké. Il a passé une partie de son enfance en Guinée. A l’âge de 7 ans, il est pris en charge par son oncle qui le fait entrer à l’école primaire rurale. En 1947, il est reçu au concours d’entrée à l’école technique supérieure de Bamako. En 1949, il est arrêté comme meneur de grève et envoyé en Côte d’Ivoire. On lui supprime son sursis et il est enrôlé dans le corps des tirailleurs pour un service de trois ans. Il est dégradé quelques mois plus tard, et il se rend en France pour continuer ses études en 1955. C’est à Lyon que son intérêt pour la littérature et l’art d’écrire se précise. Dès son retour en Côte d’Ivoire, il entreprend d’écrire. Il meurt en décembre 2003.

  • Bibliographie

Les œuvres d’Ahmadou Kourouma sont :

–       Théâtre

Tougnantigui ou le Diseur de vérité, reprise en 1996, puis éditée en 1998 chez Acoria

–       Romans

Les soleils des Indépendances (1968, Presses de l’université de Montréal, publié au Seuil en 1970),

Monnè, outrages et défis (1990, Seuil)

En attendant le vote des bêtes sauvages (1994, Seuil 1999)

Allah n’est pas obligé (2000, Seuil)

Quand on refuse on dit non (2004, Seuil)

–       Livres pour enfants

Yacouba, chasseur africain (1998, Gallimard jeunesse, coll. Folio Junior, illustrations de Claude et Denise Millet)

Le griot, homme de parole (2000, Édition Grandir)

Le chasseur, héros africain (2000, Édition Grandir)

Le forgeron, homme de savoir (2000, Édition Grandir)

Prince, suzerain actif (2000, Édition Grandir).

  • Etude de l’œuvre
  • Résumé de l’œuvre

Dans la capitale, vivait Fama, un citadin marié à Salimata. Dans cette ville, il ne vivait que de la misère. Il n’avait que de mépris envers tous les habitants de la ville. Il ne se posait que des questions sur sa propre vie : pauvreté, manque d’enfant, sale ville, sa vie de musulman… Lors de l’enterrement d’Ibrahima Koné, Fama avait insulté et injurié tous les Malinké qui étaient à la cérémonie. Tous le haïssaient. Il avait fini par quitter les lieux. Maintenant seul face à son destin, il ne voit que la mort tourner autour de lui. Il aurait pu être l’héritier direct de tout le Horodougou mais voilà que les Indépendances viennent gâter tout. Il est alors contraint à s’appesantir sur son sort. Selon lui, les Indépendances n’ont rien apporté pour lui. Il aurait préféré être colonisé, piétiné par les colonisateurs mieux que voir les « singes des indépendances » profiter de tout. Entretemps, à la maison, Fama rencontre tout le problème du monde. Il soupçonne sa femme de stérilité. Comment faire ? Il est vrai que l’on n’a jamais vu Allah s’apitoyer sur le malheur d’un homme. Un sort reste un sort. Peu de temps après, Fama rentrait chez les siens pour peut-être espérer le statut de chef. Malheureusement, il sera contrarié. Au retour en ville, il emmenait avec lui Mariam, une femme qu’il trouva à Horodougou. Et c’est là que commençait sa ruine : emprisonnement puis maladie. A la suite de sa liberté, il s’était jeté aux caïmans vu qu’il ne pourrait ou du moins, n’avait pas de raison de vivre.

  • Structure de l’œuvre

La composition de cette œuvre va nous conduire à énumérer les différentes parties et chapitres suivis de résumé.

PREMIERE PARTIE

Chapitre 1 (page 9 à 19) : Le molosse et sa déhontée façon de s’asseoir

Fama Doumbouya, dernier descendant légitime des princes du Horodougou, est ruiné à la suite de l’indépendance de son pays. C’est ce qui le fait passer pour un colonialiste. Sa ruine le pousse à assister à toutes les cérémonies religieuses où il prononce des prières, afin de gagner sa vie en tant que griot. L’histoire s’ouvre donc sur l’enterrement d’Ibrahima Koné et la description d’une croyance africaine selon laquelle l’ombre du défunt agit encore après sa mort. A cette cérémonie, Fama insulte les Malinkés et les musulmans jusqu’à ce qu’un  tumulte naisse et il prit la fuite. En cours de route, il ne fit que raisonner ; traite les autres de bâtards, de tout ; il se dit comment ils vont oser traiter lui Fama de Horodougou de cette manière.

Chapitre 2 (page 20 à 31) : Sans la senteur de goyave verte

Fama désirait toujours affirmer son honneur. Il désirait que tous l’entendent : c’est lui le grand homme. Pourquoi les Indépendances le rendaient aussi bas, qu’il ne vaut « un morceau de pain » ? Sa femme Salimata n’était qu’une…

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