Exposé sur la Problématique du chômage au Burkina Faso

2000 CFA

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PLAN

INTRODUCTION

  • CLARIFICATION CONCEPTUELLE
  • Au sens général
  • Conception du chômage selon Karl Marx
  • LES FACTEURS DU CHOMAGE AU BURKINA FASO
  • les facteurs liés à l’environnement économique et démographique
  • les facteurs lies a la faible employabilité des jeunes.
  • Les faiblesses de l’offre de L’EFTP.
  • Manque d’expérience professionnelle.
  • Le niveau d’instruction :
  • L’inadéquation entre les formations et les besoins du marché.
  • Faiblesse de l’accès des jeunes aux facteurs de production.
  • LES CONSEQUENCES DU CHOMAGE AU BURKINA FASO
  • SOLUTIONS
  • Principales initiatives du gouvernement en faveur de l’emploi des jeunes.
  • Renforcement de l’appui à la création de l’MPE
  • L’amélioration de l’employabilité des jeunes
  • Principales perspectives du gouvernement en faveur de l’emploi des jeunes.
  • La mise en œuvre du Projet d’emploi des jeunes et développement des compétences(PEJDC).
  • La mise en œuvre de la stratégie de Généralisation de la Formation Professionnelle.

CONCLUSION

 

 

INTRODUCTION

Au Burkina Faso le chômage est un phénomène urbain alors que le sous-emploi est un phénomène rural. En milieu rural 29,4% des jeunes âgés de 15-24 ans sont au chômage tandis que le milieu rural est surtout marqué par un taux de sous-emploi relativement élevé de l’ordre de 26,6%. De même que les autres pays Africains, le Burkina Faso est fortement confronté aux problèmes du chômage et du sous-emploi des jeunes. Sur une population estimée a 16 millions d’habitants, les jeunes de 16 à 35 ans représentent 61% de la population active Burkinabé. Le principal problème auquel ces jeunes sont confrontés sur le marché du travail est leur manque de compétence ou l’inadaptation de ces compétences aux besoins du marché du travail. En effet 58% des jeunes de 16 à 24 ans et 71% de ceux de 25 à 35% ne sont ni instruit ni alphabétisés (BAD BIT, 2013), même si le Burkina Faso affiche en 2013/2014 un taux brut de de scolarisation de 83,0% et un taux de net de scolarisation de 64,74%. Ainsi quelles sont les causes de ce phénomène ? Quelle répercussion que peut le chômage peut engendrer ? N’y a-t-il pas des perspectives face à ce problème. Le brut principal de ce travail sera d’analyser ces différentes interrogations sur la problématique de l’emploi des jeunes au Burkina Faso.

  1. CLARIFICATION CONCEPTUELLE
  • Au sens général

Le chômage est une action de chômé, arrêt volontaire on forcer de travailler. Ainsi chômé veut dire suspendre son travail on manquer de travail officiellement le chômeur est défini comme étant une personne en âge de travailler (15 au plus) qui répond simultanément a trois conditions tel que être sans emploi c’est-a dire ne pas avoir travailler au moins une heure de référence, être disponible pour prendre un emploi dans les quinze jours, avoir chercher active un emploi dans les six mois précédent ou avoir trouver un commerce dans au moins trois mois.

  • Conception du chômage selon Karl Marx

Le chômage est inhérent au fonctionnement de système capitaliste, le chômage de Marx étant constance des périodes régulière de crise du capitaliste. Le prolétariat est alors divisé en ceux qui en situation de surtravail (salarié) et sous-travail (chômeur)  (armée industrielle de travail) qui permet au capitaliste de faire pression à la baisse sur les salaires.

  1. LES FACTEURS DU CHOMAGE AU BURKINA FASO
  • Les facteurs liés à l’environnement économique et démographique

La jeunesse Burkinabè dans sa large majorité est confrontée au problème de chômage, de sous-emploi, et de pauvreté qui sont essentiellement liés d’une part, à la structure économique du pays, et d’autre part à la pression démographique.

Le Burkina Faso est un pays principalement agricole, disposant d’un secteur industriel réduit. Hors, le secteur industriel est le plus souvent un secteur à fort potentiel d’emploi, notamment, les emplois qualifiés et à revenu élevé.

L’économie agricole qui occupe plus de 80% de la  population active, est très fragile du fait de sas faible productivité et des aléas climatiques. Aussi, la majeure partie des actifs agricoles pratiquent l’agriculture de subsistance. Lesquelles cultures de rente qui sont pratiquées sont soumissentaux fluctuations de prix sur le marché mondial. La faible mécanisation, le mode d’organisation du travail dans les ménages agricoles, les difficultés d’accès à des terres arables fertiles, ainsi…

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