Exposé complet sur la conception de l’amour dans la société Bwamu

2000 CFA

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PLAN

INTRODUCTION

  1. LES MANIFESTATIONS DE L’AMOUR BWAMU
  2. Les formes d’union dans le peuple bwamu
  3. Le mariage régulier :
  4. Le mariage par enlèvement :
  5. La culture bwamu
  6. L’amour bwamu
  7. La vie relationnelle entre Terhé et hakanini
  8. Le portrait de Terké
  9. Le protrait de hakani
  10. Le pacte amoureux entre Terké et hakanini
  11. Les conséquences de Terké et hakanini
  12. La morale de cette forme d’amour dans la civilisation bwamu

CONCLUSION

INTRODUCTION

La littérature négro-africaine née du besoin de l’homme noir de se faire entendre a pris de l’ampleur après les indépendances. C’est ainsi que de nombreux élites africains se sont engagés à dénoncer les méfaits de la colonisation tout en valorisant leur culture. Parmi ces écrivains, nous pouvons citer Nazi Boni avec son ouvrage crépuscule des temps anciens qui est le premier roman Burkinabé.

Si œuvre constitue un tableau attachant de la Haute-Volta du temps jadis. Elle est aussi le miroir de sa civilisation Bwamu et de la vie de cette société sous toutes ses facettes. C’est l’occasion pour l’auteur de montrer à la fois l’originalité et la richesse des anciennes civilisations africaines fondées sur des valeurs d’honneur, et comment l’amour qui était vécu chez les Bwan.

Notre tâche s’articulera autour des réalités socioculturelles qui conditionnent l’amour au sein de la société bwa.

  1. LES MANIFESTATIONS DE L’AMOUR BWAMU
  2. Les formes d’union dans le peuple bwamu
  3. Le mariage régulier :

Dans le bwamu, le mariage ne se faisait pas comme on le connait à l’état actuel dans la société moderne. Les fiançailles remontent généralement à la naissance des jeunes gens. C’est le jeune garçon qui exprime son intention dès la naissance de la fille. Mais cette première intention du garçon n’est pas suffisante. Il reviendra à la jeune fille de confirmer ces fiançailles antérieures dès qu’elle peut exprimer son consentement. ( Voy. Paul GUEBHARD, VIe notes contributives à l’étude de la religion, des mœurs et des coutumes des Bobo du cercle de Koury). La procédure étant assez souple, il ne s’agit pas de ce point de vue d’un mariage forcé puisque ces fiançailles ne sont pas irrévocables. La fiancée pourra toujours manifester un avis contraire. Dans l’hypothèse où elle accepte, les divers protocoles et usages traditionnels s’en suivront.

  • Le mariage par enlèvement :

Selon Paul GUEBHARD, « dès qu’un homme désire une femme d’un autre village, il ne peut procéder que par enlèvement ». Nous avions annoncé plus tôt que les fiançailles remontent généralement à la naissance des jeunes gens. Alors le mariage par enlèvement apparait ici comme une exception au mariage régulier. Il est vrai que la jeune fille est toujours promise dès sa naissance mais cette promesse demeure très précaire. On sait que des jeunes d’autres villages peuvent venir enlever la promise de façon inattendue. Mais ces pratiques concernant le mariage par enlèvement est sources de querelles entre les jeunes auteurs « du forfait » et les jeunes du village originaire de la fille enlevée. Il faut dire que…

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