Exposé complet sur l’illusion, la désillusion et la délinquance dans Maimouna d’Abdoulaye Sadji

3000 CFA

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PLAN
INTRODUCTION :
I- BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
1- Biographie
2- Bibliographie
II- Résumé de l’œuvre
III- PRESENTATION DES PERSONNAGES
1) Les personnages principaux
2) Les personnages secondaires
IV- ANALYSE THEMATIQUE DE L’ŒUVRE
1. Les thèmes principaux : l’illusion, la désillusion et la délinquance.
2. Les thèmes secondaires
V- LE CADRE SPATIO-TEMPOREL
1- L’espace
2- Le temps
VI- LE STYLE DE L’AUTEUR
CONCLUSION :

INTRODUCTION :

Maimouna est un roman écrit par un très grand auteur africain qui a su marqué son temps de par ses œuvres. En effet ABDOULAYE Sadji a appartenu au courant de la négritude mais a su poursuivre sa lutte jusqu’au bout mais de manière littéraire. . Assurément, Maimouna pure puis égarée, à l’innocence violée, est l’allégorie d’une Afrique en transition qui à la veille des indépendances se devait de se ressaisir. C’est le cas de l’histoire de la jeune innocente Maimouna, qui fait l’objet de notre étude aujourd’hui.

I- BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR

1- Biographie
Son père Demb Sadji, marabout, est originaire de Latminguè, un village sérère situé dans la région de Kaolack, et sa mère Oumy Diouf est issue d’une famille musulmane léboue ancrée dans la tradition animiste.
Après des études coraniques, il rejoint les bancs de l’école française à l’âge de onze ans, puis fréquente le Lycée Faidherbe avant d’intégrer l’École normale William Ponty. Il devient en 1929 l’un des premiers instituteurs africains et exerce en Casamance, à Thiès, Louga, Dakar et Rufisque, où il occupe ensuite le poste de directeur d’école et d’inspecteur Primaire de 1959 à sa mort, en 1961. En 1932 il défie les autorités coloniales en devenant le deuxième bachelier sénégalais.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Abdoulaye Sadji se lance dans le combat pour l’indépendance de son pays et devient un des pionniers de la Négritude. Loin de la « Négritude du Quartier latin », il pratique la « Négritude intérieure », et c’est à ce titre que Léopold Sédar Senghor dit de lui :
« (…) Abdoulaye Sadji appartient, comme Birago Diop, au groupe des jeunes gens, qui, dans les années 1930, lança le mouvement de la Négritude. Abdoulaye Sadji n’a pas beaucoup théorisé sur la Négritude : il a fait mieux, il a agi par l’écriture. Il fut l’un des premiers jeunes Sénégalais, entre les deux guerres mondiales, à combattre la thèse de l’assimilation et la fausse élite des « évolués ». Il a, pour cela, multiplié, au-delà des discussions, articles et conférences. »

2- Bibliographie

Son œuvre compte entre autres des articles dans Présence africaine, Paris-Dakar et dans de nombreuses revues africaines. Il est également l’auteur d’essais et de contes tels que Tounka (1952), Modou Fatim (1960) ou encore Leuk-Le-Lièvre (1953), en collaboration avec Léopold Sédar Senghor (qui en assure la partie grammaticale). Ces ouvrages témoignent de son attachement et de son intérêt pour la culture africaine.
Ses ouvrages les plus connus et les plus étudiés demeurent Maimouna (1953) et Nini, mulâtresse du Sénégal (19542), deux romans qui relatent le parcours de jeunes femmes africaines qui, à l’image d’un continent en transition, connaissent espoir, doutes et désillusions. Dans ces deux ouvrages, Sadji se livre à une analyse sans complaisance de la société africaine. Il n’en est pas moins un ardent défenseur de son pays et de sa culture (notamment par la création de la première station radio en langue nationale). Cette culture, il la veut perméable et ouverte sur les autres civilisations. En témoignent sa germanophilie (inédite pour l’époque) et le syncrétisme religieux qu’il a ….

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