Exposé de philosophie sur la foi et la raison

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PLAN

INTRODUCTION

  1. DEFINITION
  2. MISE EN CONTEXTE
  3. REFLEXIONS SUR LA FOI
  4. Selon Kant
  5. Selon Kiekegaard
  6. Paradoxe de la foi
  7. REFLEXIONS SUR LA RAISON
  8. Différence entre la raison et la foi
  9. La raison et le rationnel
  10. Différence entre rationnel et raisonnable
  11. PEUT-ON RECONCILIER RAISON ET FOI ?

CONCLUSION

INTRODUCTION

La nature de la foi et de la raison et le conflit éventuel entre les deux sont des sujets de réflexion sur la religion et même en dehors du champ dit « religieux ». Les premiers textes cherchant à les concilier ou à en expliquer l’opposition datent de la pensée médiévale latine des xiie et xiiie siècles1. Les développements ultérieurs peuvent être trouvés, par exemple, dans l’affaire Galilée, ou chez Luther, Descartes, Spinoza et Kant. Sur un plan épistémologique contemporain, pour certains auteurs un auteur comme Jacques Derrida, dans Foi et savoir  ou Jacques Bouveresse, dans Peut-on ne pas croire ? il est question de déterminer si l’on peut se dispenser de croire pour savoir, s’il est légitime de croire au savoir, ou encore s’il est légitime de croire ce que l’on affirme par ailleurs ne pas pouvoir savoir.

  1. DEFINITION

La foi, écrit le Vocabulaire technique et critique de la philosophie d’André Lalande est un acte de la volonté par lequel on adopte comme vraie une vision du monde « qui n’est ni rationnellement démontrable ni évidente ». Mais le même dictionnaire ajoute une note du philosophe Maurice Blondel où celui-ci plaide pour son caractère raisonnable. Le terme peut recouvrir d’autres significations que la foi religieuse (avoir foi en quelqu’un, en l’avenir, au monde comme le dit Maurice Merleau-Ponty.

La foi n’est pas une conviction rationnelle, elle est une conviction intime. La foi religieuse est, dans les mots de Pascal « un pari » sur Dieu. Pari par lequel l’homme aurait tout « à gagner », la vie éternelle, le paradis, et bien peu à perdre : sa misérable existence. Le pari implique cependant qu’il est toujours possible de perdre dans la mesure où l’objet de la foi n’est pas perceptible, en tous cas pas accessible à la raison.

Le temps de la foi sans la raison était fondé sur la conviction que « La raison était alors impuissante à penser le mystère de Dieu »7. Le mystique tentera de se rapprocher de ce mystère par des voies qui ne sont pas celles de la raison.

  1. MISE EN CONTEXTE

Le problème de la foi et de la raison (c’est-à-dire de la nature de leur relation : sont-elles compatibles ou incompatibles ? Doivent-elles nécessairement agir de concert ? Laquelle doit commander à l’autre ?) est le problème central de la philosophie du bas Moyen Âge. Alors que les siècles ayant précédé la scolastique ont été surtout le siège d’un important mysticisme d’influence néoplatonicienne qui se passait de la raison (inspiré notamment de Boèce et de Denys l’Aréopagite), la redécouverte d’Aristote dans le cadre des traductions latines du XIIe siècle, la rencontre de deux traditions monastiques émergentes (celle des Franciscains passionnés et celle des…

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