Exposé complet sur le Coronavirus (origine, symptomes, traitement)

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PLAN

INTRODUCTION

  1. ORIGINE DU CORONAVIRUS
  2. CARACTERISTIQUES DU CORONA
  3. MODE DE TRANSMISION
  4. SYMPTOMES ET EVOLUTION DE LA MALADIE
  5. Symptômes
  6. Evolution
  7. PREVENTION ET TRAITEMENT DE LA MALADIE
  8. Prévention
  9. Traitement de la maladie

Conclusion

INTRODUCTION

Les coronavirus constituent une famille de virus dont certains peuvent infecter les humains, entraînant le plus souvent des symptômes bénins de type rhume. Néanmoins, trois épidémies mortelles sont déjà survenues au 21e siècle, dont celle en cours. Elles impliquent des coronavirus émergents, hébergés par des animaux et soudain transmis à l’homme : les SRAS-CoV et le MERS-CoV.

Alors que l’épidémie liée au coronavirus SARS-CoV-2 s’est propagée dans le monde, la recherche se mobilise pour accélérer la production des connaissances sur ce virus, sur la maladie qu’elle provoque (Covid-19) ainsi que les moyens de la guérir et de la prévenir.

  1. ORIGINE DU CORONAVIRUS

Les coronavirus sont des  virus à ARN enveloppé appartenant à la famille des Coronaviridae, genre betacoronavirus. Chez l’homme, 4 espèces de coronavirus étaient habituellement connues (229E, NL63, OC43, et HKU1) : elles circulent habituellement chez l’homme de façon saisonnière, mais elles sont essentiellement responsables de rhumes (10 à 15% des cas dans le monde) et de pathologies respiratoires bénignes.

  1. CARACTERISTIQUES DU CORONA

Le taux de mortalité du nouveau virus fluctue en moyenne autour de 1%, supérieur à celui d’une grippe saisonnière (entre 0,1% et 0,3%) mais loin des 9,6 % du coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-1), qui a tué 774 personnes en 2002-2003, et très loin des plus de 30% du coronavirus du Mers (selon le Journal of Medical Virology).

Ce nouveau virus (SARS-CoV-2) est en revanche plus contagieux que ce que les premières données indiquaient début janvier. La contagiosité du virus (ou taux de reproduction de base – R0) est estimée en moyenne entre 2,2 et 2,68 (NB : ce taux est variable en fonction de facteurs spatio temporels), ce qui signifie qu’en moyenne, chaque personne malade va infecter entre 2.2 et 2.68 nouvelles personnes. Pour comparaison, le SARS-CoV-1 avait une contagiosité estimée entre 2 et 5 (NB : la grippe est à 1,3, la varicelle est à 8,5 et la rougeole à 9). Mais surtout, ce qui fait la différence entre les deux SARS-CoV, c’est que le 1 ne donnait que des formes cliniques sévères (et donc repérables) et que les patients infectés n’étaient contagieux que 3 jours après l’apparition des signes cliniques (laissant donc le temps de mettre en place des mesures d’isolement), ce qui n’est pas du tout le cas pour le 2 (voir ci après).

La période d’incubation pour le SARS-CoV-2, c’est-à-dire le délai entre l’infection et l’apparition des symptômes, n’est pas précisément connue mais varierait de 2 à 14 jours avec une durée moyenne de 5.2 jours et un 95e percentile à 12.5 jours (NB : Selon une étude chinoise sur les mille premiers malades hospitalisés à Wuhan, la durée d’incubation se situerait entre 0 et 24 jours avec une médiane de 3 jours et selon une étude réalisée sur 181 cas d’infection confirmée par le SRAS-CoV-2 détectés à l’extérieur de la province du Hubei avant le 24 février 2020, elle serait de 4 à 4,9 jours, semblable à celle du SRAS : 5 jours). Le  temps de doublement de l’épidémie serait de 6,4 à 7,5 jours (Sources : ProMED-Mail, ECDC, CDC, OMS).

La période de contagiosité n’est pas encore bien définie et il est possible qu’une personne puisse être contagieuse au moins 24h avant l’apparition des symptômes.

Il se déroule en moyenne 5 à 8 jours entre l’infection par le virus et la possibilité de le transmettre à un tiers, que l’on développe des symptômes ou non. Le risque de transmission est maximal à l’apparition de ces symptômes (lorsqu’on en a), mais il débute en moyenne 2 à 3 jours avant. Ce risque diminue ensuite progressivement à partir du 7e jour suivant l’apparition des symptômes. Il devient limité au-delà de 10 jours et exceptionnel après 14 jours. Attention, ces durées ne sont que des moyennes et peuvent varier selon la lignée du virus considéré : globalement, plus les symptômes sont sévères et persistent, plus la possibilité de transmettre le virus se prolonge

  1. MODE DE TRANSMISION

Le SARS-CoV-2 se transmet depuis une personne infectée vers une personne non infectée par deux voies principales :

  • le contact direct avec la personne infectée ou une surface qu’elle a contaminée ;
  • la transmission aérienne (ou aéroportée) du virus via des gouttelettes ou un aérosol émis par la personne infectée

Des gouttelettes (1 µm à 1 mm) sont émises par notre bouche et notre nez lorsque nous parlons, crions, chantons, toussons ou éternuons. Les aérosols correspondent quant à eux à des suspensions de particules plus petites (quelques nanomètres à 100 µm), à l’image de la vapeur produite par notre respiration par temps froid. Il existe en réalité un continuum entre gouttelettes et aérosol qui, dans la pratique, rend artificielle la distinction entre ces deux modes de vectorisation du virus.

Concrètement, en l’absence de masque, une personne infectée émet des gouttelettes chargées de virus, dont les plus grosses se déposent par gravité sur les surfaces à proximité immédiate. Une personne saine peut alors s’infecter en touchant la zone contaminée avec les mains puis en les portant à sa bouche, son nez ou ses yeux. Le virus peut persister plusieurs heures sur une surface inerte contaminée. La durée de sa persistance varie selon la nature de la surface, les conditions de température, d’humidité et de luminosité environnantes.

Mais ce n’est pas tout : plus le diamètre des gouttelettes émises par la personne infectée est faible, plus ces gouttelettes peuvent être entraînées à distance par l’air ambiant, et y rester en suspension. Le virus peut ainsi s’accumuler dans l’air intérieur d’un local mal ventilé et conduire à sa transmission aéroportée

Le virus est rarement présent dans le sang, le sperme, les sécrétions vaginales, les urines ou les selles. En réalité, cette situation concernerait essentiellement des personnes qui ont développé une forme grave de la maladie. Quoi qu’il en soit, aucun cas de transmission par ces différentes voies n’a été rapporté. Par ailleurs, les cas de transmission intra-utérine (au cours d’une grossesse, voir plus loin) sont exceptionnels et le virus n’a pas été identifié dans le lait maternel.

  1. SYMPTOMES ET EVOLUTION DE LA MALADIE
  2. Symptômes

La façon dont se manifeste la Covid-19 est très hétérogène et une part non négligeable des personnes qui sont infectées ne développent pas de symptômes. Il est difficile d’évaluer exactement cette proportion, puisque, par définition, aucun signe clinique ne permet de les identifier. Néanmoins…..

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